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| - | * [http://www.insu.cnrs.fr/a3827,faille-fuyun-chine-faille-qui-produit-cinq-seismes-similaires.html La faille de Fuyun (Chine), une faille qui a produit cinq séismes similaires]. À partir des images du satellite Quickbird, des chercheurs de l'IPGP (1) et de l'EOS de Singapour (2), ont pu identifier dans le paysage aride du nord de la Chine, les marques laissées par cinq séismes anciens produits par le glissement brusque de la faille du Fuyun. C'est la première fois qu'il est ainsi possible de remonter si loin dans le fonctionnement d'une telle faille. Ces données révèlent une régularité peu commune puisque les séismes consécutifs identifiés présentent les mêmes caractéristiques. De quoi affiner les modèles. Cette étude vient de paraître dans la revue Nature Geoscience. | + | * [http://www.insu.cnrs.fr/a3827,faille-fuyun-chine-faille-qui-produit-cinq-seismes-similaires.html La faille de Fuyun (Chine), une faille qui a produit cinq séismes similaires]. À partir des images du satellite Quickbird, des chercheurs de l'IPGP (1) et de l'EOS de Singapour (2), ont pu identifier dans le paysage aride du nord de la Chine, les marques laissées par cinq séismes anciens produits par le glissement brusque de la faille du Fuyun. C'est la première fois qu'il est ainsi possible de remonter si loin dans le fonctionnement d'une telle faille. Ces données révèlent une régularité peu commune puisque les séismes consécutifs identifiés présentent les mêmes caractéristiques. De quoi affiner les modèles. Cette étude vient de paraître dans la revue Nature Geoscience.Y. Klinger(1), M. Etchebes(1), P. Tapponnier(2) and C. Narteau(1). Nature Geoscience 2011, publié en ligne le 22 Mai.<br /> 1-Institut de Physique du Globe de Paris (CNRS-INSU, Univ Paris Diderot, Cité Paris Sorbonne)<br />2- EOS, Nanyang Technological University,Singapour |
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*[http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2150.htm Les volcans de Mars, témoins de son refroidissement] (6 avril 2011) : <br /> Le manteau de Mars se refroidirait de 30 à 40°C par milliard d'années. C'est la conclusion des chercheurs du CNRS et de l'Université Paul Sabatier à Toulouse, qui ont reconstitué l'évolution thermique de cette planète depuis 4 milliards d'années, pour la première fois, à partir de la composition des roches volcaniques observées par satellite. Ces valeurs impliquent un refroidissement plus lent que pour la Terre (70 à 100°C par milliard d'années). Elles soulignent la particularité de notre planète, dont l'évolution thermique est influencée par la tectonique des plaques. Les résultats sont publiés dans la revue Nature. | *[http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2150.htm Les volcans de Mars, témoins de son refroidissement] (6 avril 2011) : <br /> Le manteau de Mars se refroidirait de 30 à 40°C par milliard d'années. C'est la conclusion des chercheurs du CNRS et de l'Université Paul Sabatier à Toulouse, qui ont reconstitué l'évolution thermique de cette planète depuis 4 milliards d'années, pour la première fois, à partir de la composition des roches volcaniques observées par satellite. Ces valeurs impliquent un refroidissement plus lent que pour la Terre (70 à 100°C par milliard d'années). Elles soulignent la particularité de notre planète, dont l'évolution thermique est influencée par la tectonique des plaques. Les résultats sont publiés dans la revue Nature. | ||
Version du 16 juin 2011 à 23:26
Résumés d'articles publiés
La page des résumés des articles publiés par les enseignants-chercheurs
Actualités des Géosciences
- La faille de Fuyun (Chine), une faille qui a produit cinq séismes similaires. À partir des images du satellite Quickbird, des chercheurs de l'IPGP (1) et de l'EOS de Singapour (2), ont pu identifier dans le paysage aride du nord de la Chine, les marques laissées par cinq séismes anciens produits par le glissement brusque de la faille du Fuyun. C'est la première fois qu'il est ainsi possible de remonter si loin dans le fonctionnement d'une telle faille. Ces données révèlent une régularité peu commune puisque les séismes consécutifs identifiés présentent les mêmes caractéristiques. De quoi affiner les modèles. Cette étude vient de paraître dans la revue Nature Geoscience.Y. Klinger(1), M. Etchebes(1), P. Tapponnier(2) and C. Narteau(1). Nature Geoscience 2011, publié en ligne le 22 Mai.
1-Institut de Physique du Globe de Paris (CNRS-INSU, Univ Paris Diderot, Cité Paris Sorbonne)
2- EOS, Nanyang Technological University,Singapour
- Les volcans de Mars, témoins de son refroidissement (6 avril 2011) :
Le manteau de Mars se refroidirait de 30 à 40°C par milliard d'années. C'est la conclusion des chercheurs du CNRS et de l'Université Paul Sabatier à Toulouse, qui ont reconstitué l'évolution thermique de cette planète depuis 4 milliards d'années, pour la première fois, à partir de la composition des roches volcaniques observées par satellite. Ces valeurs impliquent un refroidissement plus lent que pour la Terre (70 à 100°C par milliard d'années). Elles soulignent la particularité de notre planète, dont l'évolution thermique est influencée par la tectonique des plaques. Les résultats sont publiés dans la revue Nature.
- Gaz de schiste : géologie, exploitation, avantages et inconvénients (Pierre Thomas, Laboratoire de Géologie de Lyon / ENS Lyon)
- Centre d’analyse stratégique : Note d’analyse 215 - Les gaz non conventionnels : une révolution énergétique nord-américaine non sans conséquences pour l’Europe (mars 2011).
- Séisme du 22 Février 2011 en Nouvelle Zélande, magnitude 6.3, à 5 km de profondeur
- Gaz de Schistes
- Depuis une dizaine d'année, l'exploitation des gaz de schistes (ou shale gas) a connu un essor considérable aux Etats-Unis, à tel point que ces derniers sont devenus le premier producteur mondial de gaz en 2009. Récemment, huit permis d'explorations ont été attribués en France dans le but d'établir l'état de la ressource en utilisant des méthodes géophysiques (sismique, forages de prospection).
Le gaz de schiste est un gaz naturel, un hydrocarbure, contenu dans des roches sédimentaires argileuses imperméables. Il est classé dans les gaz dits « non conventionnels », car leur extraction demande des techniques de forages horizontaux et de fracturation hydraulique de la roche pour les extraire.
Ces techniques d'exploitations suscitent des interrogations, voire des contestations au sein des populations, comme aux Etats-Unis, au Québec ou plus récemment en France. D'un point de vue environnemental, la technique de fracturation hydraulique nécessite une importante quantité d'eau qu'il faut acheminer jusqu'au site de production et nécessite donc une gestion raisonnée de celle-ci. Ces interrogations sont également alimentées par des cas de pollutions de la nappe phréatique survenus en Pennsylvanie. (Hugo Chauvet, IPGP-Dynamique des fluides géologiques)
- Pour en savoir plus :
- Un dossier sur le site de l'IFP.
- Un dossier par L’Observatoire de Recherche Méditerranéen de l'Environnement ainsi que les laboratoires Géosciences et HydroSciences de Montpellier.
- Une note du ministère de l'écologie et de l'industrie pour demander une étude sur les encadrements environnementaux appropriés pour l'éventuelle exploitation des gaz de schistes.
- Résumé d'un sondage réalisé par le réseau des ingénieurs au Québec.
- L'article de Wikipedia.
- Depuis une dizaine d'année, l'exploitation des gaz de schistes (ou shale gas) a connu un essor considérable aux Etats-Unis, à tel point que ces derniers sont devenus le premier producteur mondial de gaz en 2009. Récemment, huit permis d'explorations ont été attribués en France dans le but d'établir l'état de la ressource en utilisant des méthodes géophysiques (sismique, forages de prospection).
