- D.F. Argus, R.G. Gordon, M.B. Heflin, C. Ma, R. Eanes, P. Willis , W.R. Peltier, S. Owen The angular velocities of the plates and the velocity of Earth's Center from Space Geodesy,Geophysical Journal International. DOI: 10.1111/j.1365-246X.2009.04463.x
- En utilisant les 4 techniques (GPS, VLBI, Laser et DORIS) nous estimons simultanement les vitesses angulaires des 11 paques tectoniques majeures ainsi la vitesse du centre de la Terre. Cet ensemble de vitesses est appele GEODEV (Geodesy Velocity). Les vitesses angulaires des plaques tectoniques dependent de la vitesse du centre de la Terre, ainsi de selection des differents sites a des plaques particulieres. La plupart des estimations des vitesses angulaires de plaques font l'hypothese que le centre de la Terre (centre de figure) est fixe dans le systeme international de reference ITRF. Elles sont donc sujettes a des imprecisions liees a la vitesse de cette origine ... - mis en ligne fév. 10
- P. Willis , H. Fagard , P. Ferrage , F.G. Lemoine, C.E. Noll , R. Noomen , M. Otten , J.C. Ries, M. Rothacher, L. Soudarin, G. Tavernier , J.J. Valette The International DORIS Service, Steps toward maturity, Advances in Space Research, DOI: 10.1016/j.asr.2009.11.018.
- DORIS est l'une des 4 techniques fondamentales de géodésie spatiale. A ce titre, il participe a la densification de l'ITRF (système de référence international). Depuis quelques années, sous les auspices de l'Association Internationale de Géodésie, un Service DORIS (IDS) a été crée. Cet article décrit l'organisation de ce service scientifique international. Pour la première fois, en préparation de l'ITRF2008, 7 centres d'analyses DORIS on fournit des séries temporelles de coordonnées de stations (depuis 1993), avant d'être combinées entre elles (solution IDS-2). Une précision de 10 mm a été obtenue. Des comparaisons d'orbites de ces différents centres montrent un accord de 0.5 a 2.1 cm pour les SPOTs et de 0.9 a 2.1 cm pour Envisat ... - mis en ligne fév. 10
- P. Willis , C. Boucher , H. Fagard , B. Garayt , M.L. Gobinddass, Contributions of the French Institut Géographique National (IGN) to the International DORIS Service, Advances in Space Research. DOI: 10.1016/j.asr.2009.09.019.
- DORIS est l'une des 4 techniques de geodesie spatiale participant au projet GGOS (Global Geodetic Observing System). Depuis le tout debut du système DORIS, l'Institut Géographique National, joue un rôle active et particulier. Tout en étant responsable de l'installation et de la maintenance des balises du réseau de poursuite permanent, il gère aussi l'un deux centres de données mondiaux de l'International DORIS Service et est depuis plusieurs années l'un des centres d'analyse internationale de cette technique. Cet article décrit les différentes implications de l'IGN dans le systeme DORIS. Les résultats recents montrent une precision de 10 mm (3D) a partir d'une semaine d'observations ... - mis en ligne fév. 10
- P. Bosser, O. Bock , C. Thom , J. Pelon , P. Willis , Improvement of GPS tropospheric and height estimates using Raman lidar measurements., Journal of Geodesy. DOI: 10.1007/s00190-009-0362-x sous presse.
- Cet article évalue l'aspect de fluctuations rapides a petite échelle du contenu en vapeur d'eau de atmosphère sur la détermination par GPS des altitudes. Des mesures de contenu en vapeur d'eau provenant d'un Lidar sont utiliser pour évaluer et corriger des inhomogééeites de vapeur d'eau et pour corriger des mesures GPS. Nous utilisons les données de 4 courtes sessions d'observations (6h) durant l'expérience VAPIC (15 mai - 15 juin 2004). La détermination de la composante humide des retards troposphèriques issu des mesures Lidar Raman est en accord avec des mesures de radiomètre a vapeur d'eau ainsi qu'avec les déterminations par GPS ... - mis en ligne fév. 10
- J.-P. Frangi, D. Richard, X. Chavanne, I. Bexi, F. Sagnard, V. Guilbert, New in situ techniques for the estimation of the dielectric properties and moisture content of soils., Elsevier, CR Geoscience 341 (2009) 831-845. doi:10.1016/j.crte.2009.08.004.
- Nouvelles techniques in situ pour estimer les propriétés diélectriques et la teneur en eau des sols. Deux techniques d’hyperfréquences originales de caractérisation diélectrique in situ dans deux bandes larges de fréquence ont été développées, afin d’estimer la teneur en eau de sols par des mesures d’impédance complexe. Ces techniques sont fondées sur l’effet capacitif et sur la propagation des ondes électromagnétiques en HF. Les deux instruments de mesure sont constitués de conducteurs droits qui sont enfouis dans le sol. Des algorithmes d’inversion spécifiques ont été développés en vue d’estimer la permittivité réelle apparente du sol, en fonction de la fréquence à partir de l’impédance complexe. La validation a été réalisée en laboratoire sur des sables secs et humides et sur le terrain pour l’instrument HF. Ces moyens de mesure doivent élargir le choix des techniques de mesure d’humidité dans les sols. - mis en ligne fév. 10
- X. Chavanne, J.-P. Frangi, G. de Rosny, A New Device for in situ Measurement of an Impedance Profile at 1–20 MHz., IEEE Trans. on Instr. and Meas. Vol. 59. Digital Object Identifier 10.1109/TIM.2009.2028781.
- Nouvel instrument pour la détermination de la permittivité et de la conductivité le long d’un profil vertical dans le premier mètre du sol. Le volume de sol scruté et sur lequel les valeurs sont moyennées a une taille horizontale de l’ordre de 20 cm pour une hauteur de 5 à 20 cm suivant la profondeur. L’appareil permet de faire un suivi au cours du temps avec des pas d’échantillonnages variables allant jusqu’à quelques secondes pour des phénomènes rapides. La configuration de l’électronique a été privilégiée de manière à éviter toute source d’instabilité (suppression de boucles de masse, filtrage HF). Ces améliorations ont permis d’améliorer la mesure d’admittance avec moins de 3% d’erreur sur la gamme 0.001–0.1 S. - mis en ligne fév. 10
- J.-P. Frangi, D. Richard, X. Chavanne, I. Bexi, F. Sagnard, V. Guilbert, New in situ techniques for the estimation of the dielectric properties and moisture content of soils., Elsevier, CR Geoscience 341 (2009) 831-845. doi:10.1016/j.crte.2009.08.004.
- Nouvelles techniques in situ pour estimer les propriétés diélectriques et la teneur en eau des sols. Deux techniques d’hyperfréquences originales de caractérisation diélectrique in situ dans deux bandes larges de fréquence ont été développées, afin d’estimer la teneur en eau de sols par des mesures d’impédance complexe. Ces techniques sont fondées sur l’effet capacitif et sur la propagation des ondes électromagnétiques en HF. Les deux instruments de mesure sont constitués de conducteurs droits qui sont enfouis dans le sol. Des algorithmes d’inversion spécifiques ont été développés en vue d’estimer la permittivité réelle apparente du sol, en fonction de la fréquence à partir de l’impédance complexe. La validation a été réalisée en laboratoire sur des sables secs et humides et sur le terrain pour l’instrument HF. Ces moyens de mesure doivent élargir le choix des techniques de mesure d’humidité dans les sols. - mis en ligne fév. 10
- S. Yahaya & J.-P. Frangi, Profile of the horizontal wind variance near the ground in near neutral flow – K-theory and the transport of the turbulent kinetic energy.,Ann. Geophys., 27, 1843–1859, 2009.
- L’article s’intéresse aux caractéristiques atmosphériques turbulentes à proximité du sol dans couche limite de surface (variance de la vitesse du vent, hauteur de rugosité, vitesse de friction, flux de quantité de mouvement…). L’étude est basée sur des expériences menées à partir d’anémomètres à coupelles rapides situés à 5 niveaux entre 25 cm et 4 m à 1 Hz sur deux sites agriculturaux à labours différents en Espagne semi-aride. Il est proposé une formulation universelle de la variance horizontale de la vitesse du vent et une nouvelle méthode de détermination de la vitesse de friction qui permet d’évaluer le transport de l’énergie cinétique turbulente. - mis en ligne fév. 10
- A. Peltier & A. Chulliat, On the feasibility of promptly producing quasi-definitive magnetic observatory data, Earth, Planets and Space, sous presse.
- Les observatoires magnétiques mesurent en continue le champ magnétique terrestre. Leurs données sont largement utilisées pour calculer les modèles de variation du champ magnétique, le plus souvent en association avec les données satellites ou historiques, mais aussi pour étudier les processus rapides générés au sein du noyau. Avec la venue des données satellites, de nombreux utilisateurs ont exprimé leur besoin d'accéder rapidement à des données magnétiques d'observatoire corrigées d'une ligne de base. Actuellement de telles données ne sont produites qu’une fois par an. Cette étude statistique menée sur les données de 2008 de neuf observatoires magnétiques "InterMagnet" démontre la faisabilité de produire rapidement des données quasi-définitives de bonne qualité (erreur inférieure à la norme "InterMagnet" de 5 nT). - mis en ligne fév. 10
- J. O. Dickey, S. L. Marcus and O. de Viron (2010), Closure in the Earth’s angular momentum budget observed from sub-seasonal periods down to four days: No core effects needed, Geophys. Res. Lett., 37, LXXXXX, doi:10.1029/29 2009GL041118.
- Il y a un peu plus de 10 ans, deux auteurs américains avaient notés que les fluctuations de la rotation de la Terre étaient en retard d'un jour environ par rapport au moment où l'atmosphère les générait. Ils attribuaient alors cela a un effet du noyau qui garderait le moment cinétique pendant quelques temps avant de le relâcher dans la rotation de la Terre. En utilisant des données atmosphérique plus récentes et pris en considération un effet océanique, nous avons montré que ce retard n'existait pas. Ce n'est que la mauvaise qualité des données qui faisait apparaître ce retard ; le noyau n'est donc pas un acteur important dans la rotation de la Terre à cette échelle de temps. - mis en ligne fév. 10
- M. Greff-Lefftz, L. Metivier, J. Besse ,Dynamic Mantle Density Heterogeneities and global geodetic observables. sous presse.
- Les anomalies de masse du manteau varient sur des échelles de temps géologiques: elles sont responsables du géoïde observe actuellement et des topographies qui existent aux différentes discontinuités a l'intérieur de la Terre (comme l'interface noyau-manteau, par exemple) et elles induisent des variations temporelles lentes dans ces quantités. Pour un modèle simple d'hétérogénéités de masse dans le manteau, nous avons calcule la variation temporelle du coefficient de degré 2 dans la décomposition en harmoniques sphériques du géopotentiel, J2, ainsi que celle du géocentre. Nous trouvons que: a) Les anomalies de masse du manteau expliquent l'aplatissement non-hydrostatique de la Terre actuelle. Cependant elles varient sur une échelle de temps trop lente pour perturber significativement la dérivée temporelle du coefficient J2. b) bien qu’il y ait une différence de quelques centaines de mètres entre le centre de figure et de la centre de masse de la Terre, la variation séculaire du mouvement du géocentre est un ordre de grandeur plus faible que celle induite par le rebond post-glaciaire. - mis en ligne fév. 10
- H. Rouby, M. Greff-Lefftz, and J. Besse Mantle dynamics, geoid, inertia and TPW since 120 Ma. EPSL, accepté pour publication.
- Les données paléomagnétiques indiquent, pour les derniers 100 Ma, un mouvement relatif inférieur à 10 degres entre le référentiel des points chauds et le référentiel lié à l'axe du dipole magnétique (supposé confondu à l'axe de rotation sur les échelles de temps géologiques).Ce mouvement, appelé True Polar Wander (TPW), varie donc à la surface de la Terre avec un taux compris entre 0.1 et 0.2 degré par million d'années. Nous montrons que cette stabilité a long terme de l'axe de rotation terrestre peut être une conséquence de la variation temporelle a grande échelle des anomalies de masse du manteau (qui engendre par conservation du moment cinétique, une grande dérive du pôle de rotation, c'est-a-dire d'un très grand déplacement de l'axe de rotation relativement à la planète elle-même mais fixe par rapport aux étoiles, si le moment des forces externes est nul) et donc être liée à la stabilité des zones de subduction et des deux superswells associes aux dômes du manteau profond. - mis en ligne janv. 10
- G. Le Hir, Y. Donnadieu, G. Krinner, and G. Ramstein, Toward the Snowball Earth Deglaciation..., Climate Dynamics DOI 10.1007/s00382-010-0748-8, 382, 748.
- Depuis 1992 et l’émergence de la théorie de la Terre boule de neige, les géologues et les modélisateurs du climat ont cherché à comprendre comment la planète Terre, une fois entrée dans une période de glaciation globale, aurait pu sortir de cet état climatique extrême. L'état actuel des connaissances suggère que l’accumulation du CO2 volcanique dans l’atmosphère n’est pas un processus suffisant pour déclencher, à lui seul, la déglaciation d’une Terre devenue entièrement blanche. Dans notre étude, nous avons utilisé un Modèle de climat dit de Circulation Générale (GCM) dans lequel une libération de cendres, due à une éruption volcanique semblable à celle du Toba (73 000ans), intervenait lorsque l’atmosphère était fortement enrichie en CO2. Nous avons montré que la baisse d’albédo due à la présence d’une neige/glace sale permettait probablement de sortir brutalement d’une glaciation globale, résultat en accord avec les observations sédimentaires suggérant, elles aussi, une déglaciation soudaine. - mis en ligne janv. 10
- A. Chulliat and N. Olsen, Observation of magnetic diffusion in the Earth's outer core from Magsat, Oersted and CHAMP data, J. of Geophys. Res., sous presse.
- L’essentiel du champ magnétique terrestre est généré dans le noyau (liquide) par un processus appelé géodynamo. Des mesures satellitaires permettent de détecter la trace à la surface du noyau du phénomène de diffusion magnétique prévu par la théorie et les simulations numériques. Ces observations remettent en cause l’hypothèse classique selon laquelle la diffusion est négligeable à l’échelle séculaire devant l’advection du champ magnétique par les mouvements du noyau. - mis en ligne janv. 10