Résumés des article publiés
(Novembre 2010)
(Novembre 2010)
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*M.L. Gobinddass , [[Pascal Willis|P. Willis]], M. Menvielle , M. Diament <u>Refining DORIS atmospheric drag estimation in preparation of ITRF2008</u>, Advances in Space Research, 46(12), 1566-1577, DOI: 10.1016/j.asr.2010.04.004.
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*M.L. Gobinddass , [[Pascal Willis|P. Willis]], M. Menvielle , M. Diament<u>Refining DORIS atmospheric drag estimation in preparation of ITRF2008</u>, Advances in Space Research, 46(12), 1566-1577, DOI: 10.1016/j.asr.2010.04.004.
**'''Afin de préparer l’ITRF2008, toutes les techniques de géodésie spatiale (VLBI, SLR, GPS et DORIS) génèrent des solutions nouvelles, basées sur une combinaison des solutions individuelles des différents centres d’analyse par technique. Ces retraitements de données sont basés sur de nouvelles sélections de modèles, ainsi que sur des paramétrisation et des stratégies de calculs qui sont uniques pour chaque centre d’analyse et pour chaque technique. Tandis qu’un bon accord existe actuellement pour les modèles entre les différents groupes, grâce à l’existence des Conventions de l’IERS, il existe une grande diversité de choix pour l’estimation de certains paramètres, permettant ainsi de futures améliorations dans cette direction. Le but de cette étude est d’étudier plus en détail l’estimation du paramètre de frotement atmosphérique utilisé pour générer la nouvelle solution DORIS/IGN ignwd08 préparée pour l’ITRF2008. Nous utilisons ici une méthode pour comparer différentes stratégies de calculs. Dans une première étape, en analysant des résultats mono-satellites pour un petit nombre de semaines mais pour une grand nombre de stratégies d’estimation possibles, nous montrons qu’une estimation plus fréquente du paramètre de frottement atmosphérique (typiquement toutes les 1 à 2 heures au lieu de toutes les 6 à 8 heures comme précédemment) permet d’obtenir de meilleurs résultats pour les satellites DORIS les plus bas (SPOT et Envisat) en termes de coordonnées de stations aux sol ou en terme de position de pôle de la rotation terrestre. Cette nouvelle stratégie confirme des résultats précédents obtenus pour résoudre un problème spécifique qui apparaît lors d’évènements géomagnétiques intenses, tels que les orages géomagnétiques. Les différences entre les stratégies d’estimation considérées sont particulièrement notables durant ces rares périodes d’activité géomagnétique extrême (quelques jours par an). Dans de tels cas, lorsque le paramètre de frottement n’est estimé que toutes les 6 heures ou moins souvent, une dégradation importante est constatée dans les résultats de coordonnées de stations (120 mm au lieu de 20mm) et un biais important apparaît dans l’estimation du mouvement du pôle (5 mas au lieu de 0.3 mas). Dans une deuxième étape nous avons retraité les données d’une année de mesures DORIS (2003) dans le cadre d’un calcul standard multi-satellites. Nous avons pu ainsi confirmer ces premières hypothèses sur un jeu de données plus important afin de consolider ces premiers résultats. La stratégie d’estimation proposée est simple à mettre en œuvre pour tous les logiciels et est déjà actuellement utilisé par plusieurs autres centres d’analyse de l’International DORIS Service, afin de générer les nouvelles solutions qui seront utilisées pour l’ITRF2008.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 08/11/10</span>
**'''Afin de préparer l’ITRF2008, toutes les techniques de géodésie spatiale (VLBI, SLR, GPS et DORIS) génèrent des solutions nouvelles, basées sur une combinaison des solutions individuelles des différents centres d’analyse par technique. Ces retraitements de données sont basés sur de nouvelles sélections de modèles, ainsi que sur des paramétrisation et des stratégies de calculs qui sont uniques pour chaque centre d’analyse et pour chaque technique. Tandis qu’un bon accord existe actuellement pour les modèles entre les différents groupes, grâce à l’existence des Conventions de l’IERS, il existe une grande diversité de choix pour l’estimation de certains paramètres, permettant ainsi de futures améliorations dans cette direction. Le but de cette étude est d’étudier plus en détail l’estimation du paramètre de frotement atmosphérique utilisé pour générer la nouvelle solution DORIS/IGN ignwd08 préparée pour l’ITRF2008. Nous utilisons ici une méthode pour comparer différentes stratégies de calculs. Dans une première étape, en analysant des résultats mono-satellites pour un petit nombre de semaines mais pour une grand nombre de stratégies d’estimation possibles, nous montrons qu’une estimation plus fréquente du paramètre de frottement atmosphérique (typiquement toutes les 1 à 2 heures au lieu de toutes les 6 à 8 heures comme précédemment) permet d’obtenir de meilleurs résultats pour les satellites DORIS les plus bas (SPOT et Envisat) en termes de coordonnées de stations aux sol ou en terme de position de pôle de la rotation terrestre. Cette nouvelle stratégie confirme des résultats précédents obtenus pour résoudre un problème spécifique qui apparaît lors d’évènements géomagnétiques intenses, tels que les orages géomagnétiques. Les différences entre les stratégies d’estimation considérées sont particulièrement notables durant ces rares périodes d’activité géomagnétique extrême (quelques jours par an). Dans de tels cas, lorsque le paramètre de frottement n’est estimé que toutes les 6 heures ou moins souvent, une dégradation importante est constatée dans les résultats de coordonnées de stations (120 mm au lieu de 20mm) et un biais important apparaît dans l’estimation du mouvement du pôle (5 mas au lieu de 0.3 mas). Dans une deuxième étape nous avons retraité les données d’une année de mesures DORIS (2003) dans le cadre d’un calcul standard multi-satellites. Nous avons pu ainsi confirmer ces premières hypothèses sur un jeu de données plus important afin de consolider ces premiers résultats. La stratégie d’estimation proposée est simple à mettre en œuvre pour tous les logiciels et est déjà actuellement utilisé par plusieurs autres centres d’analyse de l’International DORIS Service, afin de générer les nouvelles solutions qui seront utilisées pour l’ITRF2008.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 08/11/10</span>
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*O. Bock, [[Pascal Willis|P. Willis]], M. Lacarra ,P. Bosser<u>An intercomparison of DORIS tropospheric delays estimated from DORIS and GPS data</u>, Advances in Space Research, 46(12), 1648-1660, DOI: 10.1016/j.asr.2010.05.018.
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*O. Bock, [[Pascal Willis|P. Willis]], M. Lacarra ,P. Bosser, <u>An intercomparison of DORIS tropospheric delays estimated from DORIS and GPS data</u>, Advances in Space Research, 46(12), 1648-1660, DOI: 10.1016/j.asr.2010.05.018.
**'''Les techniques DORIS (Détermination d’Orbite et Radiopositionnement Intégré sur Satellites) et GPS (Global Positioning System) sont affectés de la même manière par des retards de propagation dans l’atmosphère neutre (troposphère) et par conséquence utilise des stratégies de calculs proches pour réduire ces erreurs. Nous avons comparé des retards troposphériques zénithaux (ZTD) estimés pour 52 paires de stations GPS et DORIS en co-location sur 35 sites entre 2005 et 2008. Nous trouvons qu’il existe un biais systématique global négatif de -4mm et un biais médian de -2 mm, avec toutefois une large dispersion des résultats en fonction des sites et tout particulièrement un biais plus important  potentiellement lié avec des problèmes encore non résolus dans les calculs DORIS en rapport avec l’Anomalie Sud Atlantique (SAA). L’écart-type standard des différences de ZTD est de l’ordre de 4 à 12mm d’un point de vue global et de 8 mm en moyenne. Les valeurs les plus grandes de ces différences correspondent aux stations dans l’hémisphère sud. La variabilité spatiale de ces différences est compatible avec des études précédentes mais demeure encore largement inexpliquée. Nous montrons que DORIS est moins sujet aux changements d’instruments que GPS (seul un décalage de -4mm est observé dans le ZTD de la série temporelle de station Toulouse). A l’inverse, des discontinuités et des signaux annuels parasites sont observés dans les séries temporelles GPS. Une discontinuité de +5 mm est observée le 5 novembre 2006, correspondant à la transition entre les modèles d’antennes relatifs et absolus pour GPS. L’utilisation de modèles d’antennes GPS améliorés (eg pour la station GODE) montre une réduction du signal annuel parasite (par exemple de 5mm à 2mm pour METS). Globalement l’accord entre les deux techniques est bon, bien que les résultats DORIS montrent une plus grande variabilité. La grande stabilité temporelle des résultats DORIS et la bonne répartition géographique de ses stations, font de DORIS un candidat potentiel pour la météorologie et les études climatiques, du moins tant qu’une durée raisonnable d’observable peut être utilisée pour filtrer les données (eg. Les différences diminuent de 8.6 mm à 2 .4 mm en utilisant des moyennes à 5 jours). Aucune application en temps réel n’est considérée. Cette technique pourrait être un possible contributeur au système GGOS (Global Geodetic Observing System) pour la climatologie.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 08/11/10</span>
**'''Les techniques DORIS (Détermination d’Orbite et Radiopositionnement Intégré sur Satellites) et GPS (Global Positioning System) sont affectés de la même manière par des retards de propagation dans l’atmosphère neutre (troposphère) et par conséquence utilise des stratégies de calculs proches pour réduire ces erreurs. Nous avons comparé des retards troposphériques zénithaux (ZTD) estimés pour 52 paires de stations GPS et DORIS en co-location sur 35 sites entre 2005 et 2008. Nous trouvons qu’il existe un biais systématique global négatif de -4mm et un biais médian de -2 mm, avec toutefois une large dispersion des résultats en fonction des sites et tout particulièrement un biais plus important  potentiellement lié avec des problèmes encore non résolus dans les calculs DORIS en rapport avec l’Anomalie Sud Atlantique (SAA). L’écart-type standard des différences de ZTD est de l’ordre de 4 à 12mm d’un point de vue global et de 8 mm en moyenne. Les valeurs les plus grandes de ces différences correspondent aux stations dans l’hémisphère sud. La variabilité spatiale de ces différences est compatible avec des études précédentes mais demeure encore largement inexpliquée. Nous montrons que DORIS est moins sujet aux changements d’instruments que GPS (seul un décalage de -4mm est observé dans le ZTD de la série temporelle de station Toulouse). A l’inverse, des discontinuités et des signaux annuels parasites sont observés dans les séries temporelles GPS. Une discontinuité de +5 mm est observée le 5 novembre 2006, correspondant à la transition entre les modèles d’antennes relatifs et absolus pour GPS. L’utilisation de modèles d’antennes GPS améliorés (eg pour la station GODE) montre une réduction du signal annuel parasite (par exemple de 5mm à 2mm pour METS). Globalement l’accord entre les deux techniques est bon, bien que les résultats DORIS montrent une plus grande variabilité. La grande stabilité temporelle des résultats DORIS et la bonne répartition géographique de ses stations, font de DORIS un candidat potentiel pour la météorologie et les études climatiques, du moins tant qu’une durée raisonnable d’observable peut être utilisée pour filtrer les données (eg. Les différences diminuent de 8.6 mm à 2 .4 mm en utilisant des moyennes à 5 jours). Aucune application en temps réel n’est considérée. Cette technique pourrait être un possible contributeur au système GGOS (Global Geodetic Observing System) pour la climatologie.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 08/11/10</span>

Version du 7 novembre 2010 à 23:11

Sommaire


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