Résumés des article publiés
 
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==Février 2012==
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<span id="de Viron O., M. Van Camp, and O. Francis"></span>
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*[[Olivier de Viron|O. de Viron]], M. Van Camp, and O. Francis (2011),<u>Revisiting absolute gravimeter intercomparisons</u>, Metrologia, 48, 290-298
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**'''Le problème métrologique est le suivant: on dispose de 20 instruments "absolus" pour mesurer l'accélération de la pesanteur, et on souhaite connaître leur biais, c'est-à-dire l'erreur systématique qu'ils font lorsqu'ils mesurent cette accélération. Notre étude montre que la méthode classiquement utilisée est erronée, et propose une méthode alternative dont nous montrons, sur base de cas synthétiques, qu'elle donne de bons résultats.Nous en profitons pour recalculer les résultats des expériences précédentes à partir de notre méthode.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 22/02/12</span>
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<span id="Van Camp M., O. de Viron , H.G. Scherneck, K.G. Hinzen, S.D.P. Williams, T. Lecocq, Y. Quinif, and T. Camelbeeck "></span>
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*Van Camp M., [[Olivier de Viron|O. de Viron]], H.G. Scherneck, K.G. Hinzen, S.D.P. Williams, T. Lecocq, Y. Quinif, and T. Camelbeeck(2011),<u>Repeated absolute gravity measurements for monitoring slow intraplate vertical deformation in Western Europe</u>, J. Geophys. Res., 116, B08402, doi:10.1029/2010JB008174.
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**'''Cette étude est basée sur une suite de profil de mesure gravimétrique réalisée autour de la Belgique, afin de déterminer si on peut mettre en évidence des mouvements verticaux importants dans une zone théoriquement assez stable. On y montre que ce type de profil permet de répondre à la question, puisque les incertitudes sur le résultat sont faibles, mais que, sauf dans des endroits où un effet anthropique vient masquer le signal, les observations sont parfaitement compatibles avec les modèles actuels de rebond post-glacier. '''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 22/02/12</span>
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<span id="DKoot, L. and de Viron, O."></span>
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*Koot, L. and [[Olivier de Viron|O. de Viron]] (2011),<u>Atmospheric contributions to nutations and implications for the estimation of deep Earth's properties from nutation observations</u>, Geophys. J.Int.,  185,  doi: 10.1111/j.1365-246X.2011.05026.x
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**'''Les nutations de la Terre, mouvements de l'axe de rotation de la Terre dans l'espace, sont la réponse de celle-ci à l'excitation gravitationnelle exercée par la Lune, le Soleil et les Planètes sur le bourrelet équatorial. Ces mouvements sont très bien mesurés, et le moment de force excitateur est calculé très précisément. Par conséquent, on peut déterminer avec précision la réponse de la Terre, dont la connaissance est riche d'enseignements sur les propriétés de l'intérieur profond de la Terre. L'atmosphère vient jouer dans ce problème le rôle d'une source de bruit. Notre étude montre qu'on peut estimer cet effet avec une assez bonne précision pour qu'il ne vienne pas perturber outre mesure la précision avec laquelle nous estimons mes paramètres de l'intérieur de la Terre à partir des nutations.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 22/02/12</span>
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<span id="Dickey J.O., S. L. Marcus, and O. de Viron "></span>
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*Dickey J.O., S. L. Marcus, and [[Olivier de Viron|O. de Viron]] (2011),<u>Air temperature and anthropogenic forcing: Insights from the solid Earth </u>, IJ. of Climate, 24(2), 569–574, doi: 10.1175/2010JCLI3500.1.
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**'''Il y a une trentaine d'années, plusieurs études avaient montré que la température moyenne du globe était corrélée avec la longueur du jour. Dans notre article, nous montrons que cette corrélation disparait autour des années 1970. Faisant l'hypothèse que cette perte de corrélation est liée au réchauffement climatique d'origine anthropique, nous corrigeons, parun modèle, la température de cet effet et la corrélation est retrouvée. On montre également que le moment cinétique du noyau est corrélé avec la température, ce qui n'est pas une surprise puisqu'il est corrélé avec la longueur du jour. On en conclut que l'hypothèse d'un réchauffement anthropique est confortée, de même que sa modélisation, puisque corriger du modèle fait réapparaître un effet considérablement plus faible. Le résultat laisse à penser aussi que la corrélation est robuste et probablement la signature d'un effet faible mais net du noyau dans les variations à long terme de la température.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 22/02/12</span>
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<span id="Bosser P., Thom C., Bock O., Pelon J.,P., Willis, P."></span>
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*Bosser P., Thom C., Bock O., Pelon J., [[Pascal Willis|Willis, P.]] (2012),<u>Calibration of wet tropospheric delays in GPS observations using Raman Lidar measurements </u>, IAG Symposium, 136, 795-800, DOI: 10.1007/978-3-642-20338-1_100.
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**'''Des mesures de radiomètres à vapeur d'eau, obtenues par un Lidar Raman développé conjointement entre l'IGN et le laboratoire LATMOS du CNRS, ont permis de mesurer des hétérogénéités dans la vapeur d'eau et de corriger les retards de propagation de signaux GPS dans des conditions de ciel dégagé. Durant la campagne d'observation VAPIC, des sessions de mesures de 6 heures ont été réalisées (du 15 mai au 15 juin 2004). Les retards troposphériques zénithaux dérivés des mesures de Lidar Raman montrent un bon accord avec les mesures de radiosondages (0.6 ± 2.5 mm), ainsi qu'avec celles de radiomètres à micro-ondes (-6.6 mm ± 1.2 mm et 6.0 ± 3.8 mm). Les retards troposphériques issus des mesures GPS montrent aussi un bon accord (-2.0 ± 2.7 mm), même s'ils représentent mal les variations à haute fréquence. Une partie des erreurs résiduelles provient de multi-trajets ou de variations du centre de phases GPS. Dans ce cadre, de nouvelles méthodologies visant à intégrer les informations Lidar au traitement des mesures GPS sont présentées. Dans ce cas, les désaccords entre Lidar et GPS sont alors réduits de -1.1 mm ± 1.4 mm. Les fonctions de rabattement troposphériques dérivées du Lidar sont de qualité similaires au modèle VMF-1 pour le traitement des mesures GPS.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 22/02/12</span>
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<span id="Willis P., Bar-Sever Y.E, Bock O."></span>
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*[[Pascal Willis|Willis, P.]], Bar-Sever Y.E, Bock O. (2012),<u>Estimating horizontal tropospheric gradients in DORIS data processing, Preliminary results </u>, IAG Symposium, 136, 1013-1019, DOI: 10.1007/978-3-642-20338-1_127.
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**'''Alors que l'estimation de gradients troposphériques horizontaux est une pratique courante dans le traitement des mesures VLBI et GPS, nous analysons ici la possibilité de faire de même pour les mesures DORIS. Nous avons retraité l'ensemble des mesures DORIS de 2007, en utilisant exactement la stratégie utilisée dans le calcul de la solution ignwd08 (Willis et al., Adv. Space Res., 45(12):1470-14802010), mais en estimant de plus deux nouveaux termes de gradients troposphériques horizontaux par jour, afin de prendre en compte une possible dissymétrie dans les retards troposphériques. En moyennant les résultats DORIS sur une année, la composante Nord de ces gradients montre une bonne corrélation avec des résultats GPS équivalents pour les 33 stations GPS/DORIS en co-location. La composante Est de ces gradients est plus mal déterminée dans le cas des résultats DORIS, due à l'abondance des passages Nord-Sud au dessus des stations de poursuite du réseau DORIS. Les valeurs obtenues sont de l'ordre du mm, présentant une dépendance importante en latitude (valeurs négatives dans l'hémisphère Nord et valeurs positives au Sud).  Le facteur de poids unitaire obtenu lors de l'assimilation de toutes les mesures de coordonnées de station se rapproche de la valeur unitaire lorsque les gradients troposphériques sont estimés. Il reste toutefois possible que ces gradients absorbent des erreurs encore mal modélisées dans les calculs DORIS. L'estimation de tels paramètres doit donc être étudié plus en détail avant de pouvoir être intégré dans les calculs DORIS, en particulier pour les prochains calculs, post-ITRF2008.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 22/02/12</span>
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<span id="Willis P., Gobinddass M.L., Garayt B., Fagard H."></span>
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*[[Pascal Willis|Willis, P.]], Gobinddass M.L., Garayt B., Fagard H. (2012),<u>Recent improvements in DORIS data processing in view of ITRF2008, the ignwd08 solution </u>, IAG Symposium, 136, 43-49, DOI: 10.1007/978-3-642-20338-1_6
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**'''En préparation des calculs pour l'ITRF2008, le centre d'analyse DORIS/IGN a recalculé l'ensemble des mesures DORIS de 1993.0 à 2009.0, en utilisant l'ensemble des données DORIS disponibles ainsi que les modèles et stratégies d'estimation les plus récents. Nous fournissons ici une description détaillée des améliorations majeures ayant été accomplies récemment : pression de radiation solaire, frottement atmosphérique, champ de gravité et correction troposphérique. Nous nous intéressons plus particulièrement à l'impact sur les résultats géodésiques (coordonnées hebdomadaires des stations de poursuite, solution ignwd08). En particulier, plusieurs artéfacts de calculs (erreurs de calculs sur la composante TZ du géocentre aux périodes de 120 jours et de 1 an, ou sur la composante verticale des stations à haute latitude) ont été réduits, produisant ainsi des coordonnées de stations plus précises et plus fiables. Enfin, de possibles améliorations sont aussi discutées afin de préparer de futures solutions.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 22/02/12</span>
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==Mai 2011==
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<span id="Michaut C."></span>
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*[[Chloé Michaut|Michaut C.]], <u>Dynamics of magmatic intrusions in the upper crust: Theory and applications to laccoliths on Earth and the Moon</u>, J. Geophys. Res., 116, B05205, doi:10.1029/2010JB008108.
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**'''Dans le but d’étudier la morphologie des laccolithes (i.e. intrusions magmatiques à faible profondeur) planétaires, l’étalement d’une intrusion magmatique sous une plaque élastique est modélisé. Trois régimes dynamiques se succèdent et sont caractérisées par des géométries caractéristiques et des lois d’échelles pour la hauteur en fonction de la longueur et du temps. La réponse élastique de la croûte contrôle d’abord l’étalement du magma et la forme de l’intrusion. Lorsque la longueur et la hauteur de l’intrusion deviennent plus importantes qu’une longueur et hauteur caractéristiques « élastiques », on observe une transition vers un régime où le propre poids du magma contrôle son étalement. Enfin, Lorsque l’intrusion est assez épaisse pour accommoder la surpression à l’origine de l’intrusion, l’étalement est purement latitudinal et on atteint une hauteur maximale. La forme des intrusions en régime élastique correspond bien aux formes des laccolithes terrestres. La loi d’échelle pour la hauteur en fonction de la longueur de l’écoulement correspond aux observations sur les laccolithes terrestres. Sur la Lune, la faible gravité, la source profonde des magmas ainsi que la composition plus mafique des magmas font que la longueur caractéristique des intrusions magmatiques est beaucoup plus grande et l’épaisseur caractéristique plus faible que sur la Terre. Sur la Lune, des dômes à pentes très faibles, proposés par certains auteurs comme d’origine intrusive, ont des diamètres beaucoup plus grands, et des épaisseurs plus faibles que les laccolithes terrestres. Ce modèle explique donc la différence de taille entre les laccolithes terrestres et les dômes lunaires à pentes douces et suggère ainsi que ces dômes sont de bons candidats pour des intrusions magmatiques de types laccolithes sur la Lune.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 10/10/11</span>
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<span id="Fadil, A., Sichoix, L., Barriot, J.P., Ortéga, P., Willis, P."></span>
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*Fadil, A., Sichoix, L., Barriot, J.P., Ortéga, P., [[Pascal Willis|Willis, P.]], <u>Evidence for a slow subsidence of the Tahiti Island from GPS, DORIS, and combined satellite altimetry and tide gauge sea level records </u>, Comptes Rendus Geoscience, 343(5), 331-341, [http://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S1631071311000563 DOI: 10.1016/j.crte.2011.02.002]
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**'''Le suivi des déplacements verticaux absolus est un prérequis dans la reconstruction des variations à long terme du niveau de la mer, mais s’avère être l’une des tâches les plus difficiles de la géodésie spatiale. Nous comparons ici les estimations de la vitesse verticale de l’Île de Tahiti obtenues à partir de cinq mesures géophysiques indépendantes : dix ans de données GPS et DORIS ; dix-sept ans de mesures altimétriques différentielles (entre les séries temporelles d’altimétrie et de marégraphie) ; les prévisions du modèle ICE-5G (VM2 L90) du rebond postglaciaire (PGR) ; et pour finir la stratigraphie des récifs coralliens. Sauf pour l’ajustement isostatique postglaciaire (GIA, également connu sous l’acronyme PGR), toutes les techniques sont en bon accord et révèlent une subsidence lente de l’le de Tahiti que nous estimons à −0.5 mm/an, ce qui est à peine significatif. Malgré ce faible mouvement vertical, Tahiti reste un endroit idéal pour l’étalonnage des mesures altimétriques.'''<span style="color:#800080;">  -  mis en ligne 26/05/11</span>
==Février 2011==
==Février 2011==

Version actuelle en date du 23 février 2012 à 08:24


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