Résumés des article publiés
(janvier-Février 2010)
(janvier-Février 2010)
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*'''Les anomalies de masse du manteau  varient sur des échelles de temps géologiques: elles sont responsables du géoïde observe actuellement et des topographies qui existent aux différentes discontinuités à l'intérieur de la Terre (comme l'interface noyau-manteau, par exemple).Leurs variations dans le temps engendrent, par  conservation du moment cinétique,une grande dérive du pôle de rotation, c'est-a-dire d'un très grand déplacement de l'axe de rotation relativement a la planète elle-même mais fixe par rapport aux étoiles, si le moment des forces externes est nul. Nous calculons ces grandes dérives pour un modèle simple d'hétérogénéités de masse dans le manteau et nous les comparons avec celle observée par les paléomagneticiens.''' <br/>Rouby, H., Greff-Lefftz, M. and Besse, J., <u>Mantle dynamics, geoid, inertia and TPW since 120 Ma.</u> EPSL, ''accepté pour publication''.
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*'''Les anomalies de masse du manteau  varient sur des échelles de temps géologiques: elles sont responsables du géoïde observe actuellement et des topographies qui existent aux différentes discontinuités a l'intérieur de la Terre (comme l'interface noyau-manteau, par exemple) et elles induisent des variations temporelles lentes dans ces quantités. Pour un modèle simple d'hétérogénéités de masse dans le manteau, nous avons calcule la variation temporelle du coefficient de degré 2 dans la décomposition en harmoniques sphériques du géopotentiel, J2, ainsi que celle du géocentre. Nous trouvons que: a) Les anomalies de masse du manteau expliquent l'aplatissement non-hydrostatique de la Terre actuelle. Cependant elles varient sur une échelle de temps trop lente pour perturber significativement la dérivée temporelle du coefficient J2. b) bien qu’il y ait une différence de quelques centaines de mètres entre le centre de figure et de la centre de masse de la Terre, la variation séculaire du mouvement du géocentre est un ordre de grandeur plus faible que celle induite par le rebond post-glaciaire.''' <br/>Greff-Lefftz, M., Metivier, L., Besse, J.,<u>Dynamic Mantle Density Heterogeneities and global geodetic observables.</u> ''sous presse''.
*'''Les données paléomagnétiques indiquent, pour les derniers 100 Ma, un mouvement relatif inférieur à 10 degres entre le référentiel des points chauds et le référentiel lié à l'axe du dipole magnétique (supposé confondu à l'axe de rotation sur les échelles de temps géologiques).Ce mouvement, appelé True Polar  Wander (TPW), varie donc à la surface de la Terre avec un taux compris entre 0.1 et 0.2 degré par million d'années. Nous montrons que cette stabilité a long terme de l'axe de rotation terrestre peut être une conséquence de la variation temporelle a grande échelle des anomalies de masse du manteau (qui engendre par conservation du moment cinétique, une grande dérive du pôle de rotation, c'est-a-dire d'un très grand déplacement de l'axe de rotation relativement à la planète elle-même mais fixe par rapport aux étoiles, si le moment des forces externes est nul) et donc être liée à la stabilité des zones de subduction et des deux superswells associes aux dômes du manteau profond.'''  <br/> Rouby, H., Greff-Lefftz, M. and Besse, J.,<u>Mantle dynamics, geoid, inertia and TPW since 120 Ma.</u> EPSL, ''accepté pour publication.''
*'''Les données paléomagnétiques indiquent, pour les derniers 100 Ma, un mouvement relatif inférieur à 10 degres entre le référentiel des points chauds et le référentiel lié à l'axe du dipole magnétique (supposé confondu à l'axe de rotation sur les échelles de temps géologiques).Ce mouvement, appelé True Polar  Wander (TPW), varie donc à la surface de la Terre avec un taux compris entre 0.1 et 0.2 degré par million d'années. Nous montrons que cette stabilité a long terme de l'axe de rotation terrestre peut être une conséquence de la variation temporelle a grande échelle des anomalies de masse du manteau (qui engendre par conservation du moment cinétique, une grande dérive du pôle de rotation, c'est-a-dire d'un très grand déplacement de l'axe de rotation relativement à la planète elle-même mais fixe par rapport aux étoiles, si le moment des forces externes est nul) et donc être liée à la stabilité des zones de subduction et des deux superswells associes aux dômes du manteau profond.'''  <br/> Rouby, H., Greff-Lefftz, M. and Besse, J.,<u>Mantle dynamics, geoid, inertia and TPW since 120 Ma.</u> EPSL, ''accepté pour publication.''

Version du 2 février 2010 à 07:08

janvier-Février 2010

Arnaud Chulliat

Olivier de Viron

Marianne Greff

Guillaume Le Hir



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